Un week-end au bout du monde à Brest

*Musique : Benjamine Clementine, Cornerstone*

Quelle idée de partir à Brest ? C’est vrai que cette ville est plus connue pour sa base navale et son histoire militaire que pour ses attractions touristiques. Et pourtant, voici pourquoi il est de bon ton de faire un pas de côté au bout du monde.

Une ville portuaire qui se conjugue au présent

On l’a dit, Brest est connue pour son passé maritime. C’était même un port majeur qui a subit de plein fouet la Seconde Guerre Mondiale. En raison de sa position stratégique, elle a presque été entièrement détruite par les bombardements. Reconstruite à la hâte, elle a un charme architectural…tout relatif. Pour se replonger dans son passé glorieux, pourquoi ne pas visiter le Musée nationale de la Marine, situé dans le château de Brest. On peut y arpenter les remparts de Vauban, qui savait construire des bâtiments solides de toute évidence ! On retrouve aussi des pans plus modernes de l’histoire de la ville, comme la création du trophée Jules Verne. En référence au fameux livre « Le tour du monde en 80 jours », ce trophée propose depuis 1990 de battre le record du tour du monde en voile. On peut d’ailleurs admirer les mains des fameux skippers sur le quai Tabarly, à la manière d’un Walk of Fame iodé.

La mer irrigue les activités brestoises

En parlant de mer, qui a la plus grande manchotière d’Europe ? C’est bien Brest, avec son Oceanopolis, une sorte d’aquarium géant. On peut s’y perdre pour un minimum d’1h30 et jusqu’à la journée entière. Bien pratique quand il pleut ! Arpentez les lieux, sautant d’un univers glaciaire peuplé de manchots et la luxuriance des tropiques envahis de poissons aux couleurs châtoyantes. Un autre endroit qui vous ravira par temps de pluie est « les Ateliers des Capucins« , la plus grande place publique couverte d’Europe (qui a des airs de Darwin, à Bordeaux). Conçu comme un vrai lieu de vie, il offre un mur d’escalade, qui côtoie une salle de réalité virtuelle ou une start-up de la French Tech. Tout cela dans un bâtiment datant de 1840, autrefois dédié à la fabrication et à la réparation des navires de la Marine Nationale. Le lieu tel qu’on le connaît ne date que de 2016 et jouit aussi d’un téléphérique urbain, le premier en France. Mais il est rarement en service à cause du vent… Encore plus fraîchement sorti de terre, l’hôtel Barracuda, dans le quartier du port près du quai Tabarly, offre des forfaits spa et massage avec les produits bretons Phytomer, directement issus de la mer.

Où manger et boire à Brest

Ces déambulations nous ont ouvert l’appétit ! Le Barracuda propose un restaurant avec une vue panoramique sur le port et le château de Brest. Mais mieux vaut réserver à l’avance, au vu de l’affluence des premiers jours d’ouverture. En même temps, le quartier est bien fourni en bars et restaurants. Celui qui tire son épingle du jeu est le Merluberlu. Outre son nom sympathique, c’est pour ses poissons frais directement venus du port et cuits à la plancha. Mention spéciale pour le baba au rhum, avec son savarin gourmand, sa crème fouettée délicate acidulée par des pommes et rehaussée d’un verre de rhum aromatique. Pour les petites faims, pourquoi ne pas déguster une bière fraîche à la terrasse en bord de port du bistrot Marcelle et Morris, accompagnée d’une Poutine (certes non locale, mais tellement délicieuse).

Où dormir à Brest

Brest ne manque pas d’option en termes d’hébergements. En centre-ville, nous avons testé L’amirauté dont la décoration entièrement refaite offre un cocon moderne et branché. Retour du côté du quai Tabarly, notre endroit préféré de Brest, au fameux hôtel flambant neuf, le Barracuda. Avec leurs vues sur la mer, les grandes chambres offrent un panorama intéressant, mais il faudra attendre la fin des travaux pour vraiment juger de la qualité de l’hôtel.

Bref, Brest reste une destination à considérer pour un week-end, qu’il fasse grand soleil ou pluie battante, météo bretonne oblige…

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Infos pratiques

Comment y aller : À partir de 3h30 en train direct de Paris. Avec des tarifs attractifs dès 25 euros en OUIGO.

 

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