Paris sans chichi

Paris. Majestueuse, harmonieuse, vibrante.

Pourtant, si vous ressentez le besoin de couper de la vie citadine pour quelques heures, la Butte-aux-Cailles, ce havre de paix insoupçonné au cœur de Paris, est faite pour vous. Gravissez les 63 mètres de la colline pour vous retrouver dans un village du siècle passé où les klaxons et bruits de la ville ont pris des vacances. Le quartier, dont les carrières de calcaire ne permettent pas la construction de bâtiments lourds, n’a en effet pas bénéficié des travaux du Second Empire et des canons haussmanniens qui font de Paris son identité. En résulte un quartier unique, avec ses petites rues pavées, dont l’architecture se teinte parfois d’Alsace, de Russie et d’art nouveau, comme sa fameuse piscine qui trône place Paul Verlaine. Autre particularité de cette place, elle accueille un puits artésien alimenté en eau potable où les habitants viennent se ravitailler.

L’art urbain prend ses quartiers

 

Le périmètre est certes limité, mais il regorge d’œuvres. Chaque année, l’association des lézards de la Bièvre invite un artiste à illustrer  les murs de la Butte. Vous trouverez la plupart des pièces rue des Cinq Diamants, rue de l’Espérance, passage du Moulin-des-Prés ou encore passage Boiton. Mais ouvrez bien l’œil, vous pourriez passer à côté de certaines oeuvres dissimulées dans quelques recoins. Les artistes qui ont pris d’assaut le quartier sont entre autres Jef Aérosol, Zabou et bien sûr Miss.Tic. Touchantes, provocantes, sensuelles, ses œuvres aux pochoirs parent la Butte de leur poésie.

La Butte-aux-Cailles. Pittoresque, hétéroclite, préservée.

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