Seattle, une ville rayonnante

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San Francisco oui, New-York oui, mais c’était sans grande attente que je me suis rendue à Seattle, surnommée la ville de la pluie. Un peu morose la ville du grunge?

 

Think I’m just happy

En 1962, lors de l’exposition universelle, le Space Needle sortait de terre, pour représenter la conquête spatiale et bientôt devenir le symbole de la ville. Juste à côté de cet incontournable du parcours touristique se trouve un bien étrange bâtiment. On doit cette création à celui que l’on ne présente plus, à l’origine notamment de la fondation Louis Vuitton, l’architecte Frank Gehry. Il s’agit du musée de la Pop Culture, dont s’émane constamment un filet de musique. Il est le siège du temple des rebelles locaux, Nirvana. A grand renfort d’archives inédites, de photographies et possessions de l’époque, on replonge dans le groupe des marginaux devenu mainstream. L’autre rejeton local c’est Jimi Hendrix, véritable génie de la guitare. Fender, Gibson…près de vingt des guitares les plus emblématiques de la musique américaine à travers les temps sont aussi à découvrir. Tout ça pourrait titiller votre âme d’artiste. Cela  tombe bien, car le laboratoire de sons proposent des installations en tout genre permettent de vous adonner à l’art du mixage, de jouer de la guitare électrique ou des percussions ou même de scratcher.

Il est frais mon poisson

L’autre endroit de pèlerinage pour les touristes, c’est le marché de Pike Place. A 156 marches du bord de mer, on retrouve Pike place fish and co, un étrange lieu où les employés se jettent du poisson les uns les autres, dans une étrange danse et sous le regard amusé des badauds.  En tout cas, c’est plus ragoûtant que le mur de chewing-gums non loin de là. Mais la vraie spécialité locale, c’est le Crabe de Dungeness. Au Ivar’s , le cocktail de crabe se déguste au bord de l’eau en compagnie d’une horde de mouettes affamées. S’il ne paie pas de mine dans son gobelet en plastique, la fraîcheur de la chair est finement rehaussée par un lit de céleri et de tomate légèrement épicée. A Etta’s, on mange des délicieux crustacés, surtout lors des Crabby Hours, pour les pinces. Il n’y a pas que le poisson dans la vie. C’est ce que semble vouloir dire le Manmoon, un restaurant libanais qui arbore une décoration…en poulets.  Au bout de la rue, on distingue l’Italien Princi, racheté il y a peu par le prince local Starbuck. Niveau brunch, on citera  le Bacco Cafe pour ses portions généreuses et le London Plane pour sa décoration.

Epancher sa soif

Les couchers de soleil on une aura spéciale à Seattle. Du haut de l’attraction Space Needle on l’admire en déboursant sa part de dollars. Alors quitte à dépenser de l’argent, autant le faire en sirotant un cocktail, comme au Nest tout en haut de l’hôtel Thompson. Si vous passez devant le Connect Lounge Bar dans le quartier de Belltown, parlez à la gérante Iulia, une ancienne de Microsoft, le géant du coin. Sa grande mission: reconnecter les gens. Lors des Happy Hours du mardi par exemple, elle offre une réduction à tous ceux qui se tiennent éloignés de leur téléphone portable.

 

Sur Seattle, la légende dit que lorsque l’économie était au plus bas, un panneau à la sortie de la ville indiquait au dernier habitant quittant les lieux de bien éteindre la lumière. Aujourd’hui, personne n’oserait douter du rayonnement de la ville… pas même moi.

+ Musique : Nirvana – Dumb +

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