Pourquoi (re)voir Renaud sur scène

(Temps de lecture : 2 minutes)

On a bien failli le manquer, Renaud, en ce mardi 18 octobre à Londres. Faut dire, bloqué plus de six heures dans un Eurostar, pas le temps de faire de répétition, il fallait oser.

Mais Renaud est bien là. Et pas d’Auto-Tune qui ne tienne pour lui, qui vient sur scène sans artifices. Il s’en sort par une petite pirouette:  » Excusez-moi pour ma voix, j’ai une bronchite et je viens de passer 6H bloqué dans un train. En même temps, qui a dit que j’avais jamais eu de la voix? »  Franchise et humour, les armes d’un personnage toujours aussi attachant.

La voix est assez hésitante au début. Elle se laisse porter par une scénographie envoûtante qui nous emmène dans un Paris pittoresque. Puis elle se réchauffe, tandis que la foule fait de même, quittant les sièges douillets pour se déhancher.

Bonne nouvelle côté chansons, les petites nouvelles n’ont pas à rougir devant leurs aînées. De toute façon, Renaud reprend ses classiques, ne boudant pas Mistral Gagnant ou Dans mon HLM. Il revient même en rappel avec un medley qui décline ses tubes en deux temps trois mouvements “parce que bon, on va quand même pas toutes les faire. »

Car oui, Renaud a traversé les temps et a su écrire des chansons tantôt intemporelles, tantôt reflets d’une époque. Preuve en est, un public de tous âges. Une hétérogénéité qui se retrouve dans les chansons, alternant des moments d’émotion portés par cette voix brisée, avec des rythmiques capables de faire danser la foule.

La vie est longue courte et belle moche. Alors on va le voir. Maintenant.

Dates de la tournée ici 

+ Musique : Les Mots de Renaud +

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.