Une créature frêle s’avance seule sur scène ce 11 novembre, à l’Institute of Contemporary Art (ICA) de Londres. Tout à coup, c’est l’explosion de sons. Avec une énergie incroyable, TĀLĀ manie la batterie électronique d’une main, le synthétiseur de l’autre tout en donnant de la voix. Ce qui marque dans son univers, c’est le mélange des genres. Pas étonnant pour cette jeune londonienne qui a été nourrie par les mélodies pops qu’écoutait sa mère britannique et les chansons perses de son père iranien.
Comment l’artiste parvient-elle à être seule sur scène? Comptez sur une bonne dose d’énergie et pas mal de samples. Plus qu’une chanteuse, c’est une bidouilleuse qui programme de la musique depuis ses 13 ans. Cette chercheuse de rythmiques offre un son multiculturel qui puise dans ses origines et s’inspire de ses voyages. Sur « On My Own in Hua Hin » elle utilise comme matière première une musique de procession tout droit venue de Thaïlande.